NIBC vous souhaite de joyeuses fêtes 🎄 🎄
Votre enfant recevra sans doute une enveloppe pour les fêtes de fin d’année. Peut-être est-il temps de lui ouvrir un compte bancaire ou un compte d’épargne. Dans cet article, vous découvrirez les différentes options qui s’offrent à vous, les règles à établir et comment garder un œil sur les dépenses de votre enfant.
L’ouverture du compte bancaire de votre enfant constitue une étape décisive dans son éducation financière. Cette démarche répond non seulement à une nécessité pratique, effectuer un achat avec une carte en cas d’urgence (dans le cas improbable où vous auriez oublié son lunch, par exemple...), mais c’est aussi l’occasion idéale pour lui apprendre les premières notions essentielles de la gestion financière et de la responsabilité. Apprendre aux enfants dès leur plus jeune âge à utiliser un compte bancaire est également un excellent moyen de leur enseigner les transactions bancaires en toute sécurité.
Les enfants apprennent principalement par la pratique. Posséder leur propre compte bancaire (lié ou non à une carte) leur permet de s’instruire par l’action et de tirer des leçons de leurs erreurs. Après tout, mieux vaut faire ses expériences avec de petites sommes quand on est jeune qu’avec de grosses sommes une fois adulte. Quoi qu’il en soit, il est indispensable de conseiller vos enfants et d’établir ensemble certaines règles.
L’une des premières choses à prendre en compte est l’âge de votre enfant. En effet, la plupart des banques ne proposent pas de compte bancaire avant un certain âge. Celui-ci varie d’une banque à l’autre et se situe généralement entre 7 et 10 ans.
Bien que la question de l’âge soit purement théorique (en effet, il est toujours possible d’ouvrir un compte pour votre enfant à votre nom), il est essentiel d’évaluer au préalable la conscience financière de l’enfant. Comprend-il déjà les questions de base liées à l’argent, ainsi que le concept d’épargne et de dépense ? Votre enfant sait-il calculer ?
La responsabilité et la maturité font également partie des facteurs essentiels à prendre en compte. Votre enfant a-t-il suffisamment de maîtrise de lui-même pour ne pas dépenser tout son argent en une fois ? Est-il suffisamment responsable pour gérer son compte et les obligations qui y sont liées ? Maîtrise-t-il la technologie ?
Si la réponse à toutes ces questions est positive, votre enfant est sans doute prêt à posséder son premier compte en banque. Si ce n’est pas encore le cas, vous pouvez déjà l’impliquer dans les questions financières dès son plus jeune âge. N’hésitez pas à dresser avec lui la liste des courses, à lui apprendre à comparer les prix ou à épargner en famille afin de le familiariser avec les questions d’argent. Bien entendu, rien ne vous empêche de commencer par ouvrir un compte à votre nom et d’y placer une épargne pour votre enfant. En lui parlant des questions d’argent et en l’associant à vos choix financiers, vous posez des bases solides pour son avenir.
Avant que votre enfant ne dispose de son propre compte en banque, il peut être judicieux de commencer par lui ouvrir un compte à votre nom. Cette solution vous permet de garder un contrôle total de ses finances. Si votre enfant souhaite simplement disposer d’un compte d’épargne ou si vous estimez que ce n’est pas encore le bon moment pour lui ouvrir son propre compte bancaire avec carte, cette formule peut s’avérer intéressante. En vous regardant faire, votre enfant verra son épargne fructifier, s’initiera à la technologie et apprendra déjà une foule de choses.
Si vous préférez jouer la carte de la sécurité, ouvrir un compte à votre nom vous permet de garder le contrôle à tout moment. Vous supervisez activement l’argent de votre enfant et vous pouvez orienter ses choix ou ses idées en matière de finances.
En d’autres termes, votre enfant fait avec vous ses premiers pas vers une plus grande indépendance financière.
Une fois encore, vous pouvez procéder étape par étape. Par exemple, en commençant par créer un compte d’épargne, afin d’initier votre enfant à l’épargne en ligne par l’intermédiaire d’une banque. De cette manière, l’enfant apprend ce que devient l’argent qu’il reçoit tout au long de l’année et combien de temps il lui faut pour atteindre un objectif d’épargne, par exemple. Dans un second temps, ouvrir un compte en banque associé à une carte bancaire l’aidera à approfondir l’aspect financier de ses dépenses.
Créer un compte bancaire au nom de votre enfant lui offre une plus grande liberté d’action, ce qui peut l’inciter à adopter un comportement plus responsable. Mais posséder son propre compte comporte également son lot de défis. Si l’enfant possède le contrôle, le risque qu’il lui arrive de faire les mauvais choix n’est pas à exclure (ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi, car il s’agit d’un apprentissage). Lorsque l’enfant atteindra sa majorité, il pourra utiliser son argent comme bon lui semblera.
Il est possible de fixer des limites aux transactions et aux dépenses effectuées par carte pour les enfants mineurs, afin de leur donner la liberté d’expérimenter et même de commettre des erreurs. Puis qu’il s’agit de montants relativement faibles, le risque reste limité. Un compte au nom de l’enfant offre donc toujours un certain équilibre entre le contrôle parental et l’indépendance de l’enfant, un équilibre que le parent ou tuteur peut modifier à sa guise. Le compte est vide ? C’est le moment d’examiner ensemble comment éviter cette situation à l’avenir en faisant des choix plus réfléchis pour que la sensibilisation à l’argent devienne une habitude dès le plus jeune âge.
Bon à savoir : les comptes ouverts au nom d’un mineur ne peuvent pas passer dans le rouge. Les enfants ne sont pas non plus autorisés à posséder une carte de crédit.
Vous souhaitez offrir à votre enfant la liberté sur des petites sommes, tout en conservant votre contrôle parental sur les grandes sommes ? La solution : ouvrir deux comptes séparés.
Le premier, au nom de l’enfant, servira pour les petites dépenses et les frais quotidiens. Pas de drame donc en cas de petites erreurs. Le deuxième compte, ouvert au nom d’un parent ou d’un tuteur, servira à gérer les plus gros montants ou à épargner pour l’avenir.
Lorsque l’enfant atteint sa majorité, vous pourrez alors, si vous le souhaitez, mettre fin au contrôle parental et transférer l’argent sur un compte entièrement géré par ses soins. Cette approche permet une transition en douceur vers l’indépendance financière totale, sans que le jeune n’ait à gérer soudainement de grosses sommes d’argent pour lesquelles il n’est pas encore prêt.
Commencez par engager une conversation franche sur les implications et les responsabilités liées à la possession d’un compte bancaire. C’est le moment de clarifier les attentes des deux parties. Par exemple, discutez du montant de l’argent de poche qui sera déposé chaque semaine ou chaque mois, et des attentes en matière d’épargne et de dépenses.
Il est également conseillé de fixer des limites aux dépenses quotidiennes ou hebdomadaires, afin de minimiser le risque d’achats impulsifs.
Une approche moins conventionnelle, mais efficace, consiste à fixer ensemble des objectifs financiers. Il peut s’agir d’objectifs à court terme, comme l’achat d’un nouveau pull, ou d’objectifs à long terme, par exemple l’acquisition d’un vélo. Définir des objectifs peut inciter l’enfant à faire davantage attention à l’argent.
N’hésitez pas à utiliser les outils numériques mis à votre disposition par de nombreuses banques. Certaines applications donnent un aperçu des habitudes de dépenses, de quoi aider votre enfant à se faire une idée de la situation. D’autres permettent même de créer des tirelires virtuelles afin d’aborder les notions d’épargne et de budget de manière visuelle et interactive.
Régulièrement, prenez le temps d’examiner le compte ensemble. Ces moments vous permettront non seulement de contrôler la situation, mais aussi d’instruire l’enfant. Discutez des aspects positifs et des points à améliorer. Vous pouvez procéder à ces vérifications une fois par mois, mais au début, il peut être utile de le faire plus souvent.
Faites preuve de souplesse dans vos arrangements. Ce qui fonctionne au début peut ne plus convenir lorsque votre enfant grandit et apprend à assumer davantage de responsabilités financières. Ne fixez pas de règles trop rigides, sachez adapter les contraintes si la situation l’exige.
Établissez des conséquences claires en cas de non-respect des règles, par exemple un gel temporaire du compte, ou une conversation approfondie sur la responsabilité financière. L’objectif n’est pas de punir, mais plutôt d’apprendre.
Oui, il est possible de retirer de l’argent du compte jusqu’à ce que l’enfant ait 18 ans, même si le compte est ouvert au nom de l’enfant. Toutefois, il y a une condition : vous ne pouvez le faire que si cet argent est utilisé dans l’intérêt de l’enfant. Vous êtes donc libre de prélever de l’argent pour acheter un vélo à l’enfant, payer ses frais de scolarité ou le placer sur un compte à meilleur rendement. S’il vous prend l’envie de retirer de l’argent du compte pour vous offrir une semaine de vacances à Las Vegas, l’enfant est en droit de vous réclamer le remboursement du montant à sa majorité.
Si vous ouvrez un compte à votre nom pour votre enfant, il est important de tenir compte des implications fiscales. Les intérêts générés sur le compte d’épargne de votre enfant sont considérés comme des revenus mobiliers. Ces intérêts sont ajoutés à vos propres revenus par l’administration fiscale et sont donc susceptibles d’être imposés.
Il existe deux types de comptes d’épargne : les comptes réglementés et les comptes non réglementés. Sur un compte d’épargne réglementé, vous bénéficiez d’un avantage fiscal si le total des intérêts de tous vos comptes d’épargne est inférieur à 980 € (ou 1 960 € si la personne est mariée ou cohabitante légale). Dans ce cas, vous êtes exonéré(e) de précompte mobilier. Les intérêts qui dépassent ce montant sont imposés au taux de 15 %. Cet avantage fiscal ne s’applique pas aux comptes d’épargne non réglementés. Dans ce cas, vous payez 30 % d’impôts sur la totalité des intérêts, c’est-à-dire dès le premier centime d’euro.
Chacun des parents a la possibilité de retirer de l’argent d’un compte ouvert au nom de l’enfant. La banque part du principe que les deux parents se sont accordés sur des mesures financières communes. Si un parent met en doute les intentions de l’autre parent, il lui incombe d’en parler à la banque. Dans ce cas, la banque peut exiger une prise de décision conjointe de la part des deux parents concernant le compte. Si un seul parent a la garde légale de l’enfant, ce parent est le seul autorisé à gérer les finances de l’enfant.
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