Au printemps, les écharpes et les gants retrouvent leur place dans les armoires pour l’hiver prochain. Mais pour beaucoup, c’est aussi le moment du traditionnel nettoyage de printemps. Voici quelques conseils pour donner une nouvelle vie à vos objets tout en gagnant de l’argent.
Aspirer les étagères, nettoyer les radiateurs, dépoussiérer les abat-jours... Le début du printemps est souvent synonyme de grande activité dans les maisons. Et ce n’est pas un hasard si cette période coïncide chaque année avec le grand nettoyage. À l’époque où le chauffage au gaz ou à l’électricité n’existait pas encore, on utilisait des poêles pour chauffer les maisons. La combustion générait beaucoup de poussières dans les intérieurs, ce qui a donné lieu à la tradition du grand nettoyage de printemps.
Ce nettoyage de printemps est aussi le moment idéal pour désencombrer son habitation : ce manteau qui prend la poussière dans l’armoire depuis cinq ans, le landau de votre fils, aujourd’hui adolescent, ou cette lampe achetée à Marrakech qui n’a jamais trouvé sa place dans votre intérieur. Vous débarrasser de ces objets permet de mettre de l’ordre dans votre maison, mais aussi dans votre tête. Plus votre environnement sera organisé, plus vous aurez de paix, d’ordre et d’espace.
Au lieu de jeter vos ustensiles de cuisine, jouets et autres objets superflus, vous pouvez les donner à votre famille, à vos amis, à vos voisins ou à une organisation caritative, comme Oxfam. Vous pouvez également les mettre en vente sur un site de seconde main ou les apporter dans un magasin d’occasions. Vous ne recevez aucune compensation pour les objets déposés (ou enlevés chez vous).
Bon à savoir : mieux vaut éviter de déposer des objets sur le trottoir, même accompagnés d’une pancarte « gratuit ». Ils peuvent être considérés comme une décharge illégale, passible d’une amende. Si vous possédez un jardin devant votre habitation, vous pouvez y déposer les objets à donner.
Certains les détestent, d’autres les trouvent merveilleusement divertissantes. Les brocantes sont l’endroit idéal pour vendre vos objets, mais tout le monde n’apprécie pas ce système, qui demande du temps et beaucoup d’efforts : emballer les objets, les transporter, les déballer, etc. De plus, il faut avoir la chance de tomber sur une personne qui cherche justement ce que vous proposez, sans compter que parfois, l’emplacement est payant.
Une boutique de seconde main fonctionne plus ou moins comme une boutique solidaire. Seule différence : vous pouvez gagner de l’argent en y déposant vos objets. Il vous suffit de les apporter et de négocier leur prix. Vous recevez l’argent immédiatement ou après la vente. Dans le second cas, la boutique peut prélever une marge sur le prix de vente. Outre les boutiques locales, certaines chaînes de magasins achètent et vendent des articles d’occasion, par exemple Troc et Cash Converters.
La vente en ligne possède l’immense avantage d’étendre votre champ d’action. Elle permet de toucher un public beaucoup plus large que les brocantes et les boutiques de seconde main physiques. De plus, les acheteurs intéressés peuvent rechercher spécifiquement les éléments que vous proposez, sans avoir à fouiller parmi une foule d’autres objets. De plus, la vente en ligne vous évite de transporter vos objets sur de longues distances.
Vous connaissez certainement les sites tels que 2ememain.be, Facebook Marketplace, Vinted, eBay ou jannonce.be. Mais il existe aussi des sites spécialisés, qui s’adressent spécifiquement à certains groupes cibles comme les collectionneurs et les étudiants en kot.
Faux profils, fraude ... Les sites d’articles de seconde main et les marchés des réseaux sociaux sont aussi bien connus des fraudeurs.
Reconnaissez-vous les situations suivantes ? Si oui, arrêtez immédiatement la vente ou l’achat.
Pensez à épargner votre argent.
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